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Actualités des associations

L’association Mémé dins las Òrtias

organise

une journée Flamenco

le lundi 10 avril au centre culturel de La Séauve sur Semène.

Un stage pour tous niveaux débutera à 15h, suivi d’un concert à 17h

Il est possible de s’inscrire à un repas pour continuer la journée. Moule à l’espagnole, et un gâteau aux amandes avec son coulis de myrtille.

Cala vous initiera à la danse

Pendant près de 20 ans, elle enseigne les techniques et la philosophie de cette danse et retransmet les chorégraphies qu’elle créées. Elle prend le chemin de l’Espagne ou de Paris plusieurs fois par an pour rejoindre « los Maestros »(El Guïto, Carmen la Talegona, La Tati, José Maya, Javier Lattore, La Truco, Pastora Galvan, Alfonso Losa...) Elle intervient régulièrement auprès des écoles, médiathèques, troupes de théâtre, pour des conférences, découvertes, animations ou création de chorégraphies. Danseuse pure et élégante, elle fait l’unanimité auprès de ses élèves pour sa simplicité, son sens de la pédagogie, sa patience et sa capacité à s’adapter à tous les niveaux.  De par son professionnalisme, ses qualités humaines et ses compétences, elle ouvre la possibilité à chacun de s’épanouir à travers le flamenco. 

Téo,guitariste et chanteur

Autodidacte, il développe une technique de rumba qui lui est propre, et depuis 1991, mène une

carrière solo en France et à travers le monde ( Canada, Amérique du Sud, Caraïbes, Grèce, Maroc,

Espagne, Royaume-uni, Côte d'ivoire, Sri Lanka, Thaïlande...) où il rencontre et collabore

avec Manuel Malou, Jean-Baptiste Marino, Lionel Suarez, les Gypsies, Lenny Escudero, Balbino

Medellin, Bobby Dirninger, les Trois Cafés Gourmands, ou encore Super Furry Animals.

Cet aficionado de la scène, qui a réussi à faire de sa voix un formidable outils de communication

des émotions, qui nous fait voyager, nous emporte à chacun de ses concerts dans un tourbillon

d’énergies, dans la joie et la fête…

Jean-Philippe Pascolo, viole de gambe

Il finit ses études musicales au conservatoire de Saint-Etienne en y étudiant le violoncelle, la viole de gambe et l’électroacoustique.

Professeur de violoncelle à Musica’ls, à Aurec, à l’école intercommunale du Haut-Lignon à Tence et au conservatoire d’Annonay.

Depuis plus de 10 ans, il est membre de l‘orchestre symphonique Confluences, basé à Valence.

et joue également dans l’ensemble de musique traditionelle, Ascahire basé dans la région.

Jesus lopez martinez: Cajon

Né à Séville et élevé à Jerez de la Frontera (Barrio de San Miguel) dans les années 70, ayant la chance d'avoir entendu des figures de cante comme Agujeta, Manuel Moneo, El Torta, La Paquera etc, il s’exprime avec force, conviction, et amour pour ses racines profondes.

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 Stage Rumba flamenca

Le flamenco s’adresse à tous, avant d’être esthétique il est profondément humain. Il compte plus de 80 styles de chants différents. Au travers de ce stage nous allons entrer dans la rumba, bien connue chez nous surtout grâce

aux Gipsys Kings. Sa musique très dansante fait appel à la joie et à la fête, mais aussi aux émotions profondes lorsqu'elle entre dans la douceur. Aidés par quelques « secrets » techniques nous irons chercher l'audace et l'énergie particulière de chacun. L'idée est de partager un moment simple et joyeux.

 

 

 

Le flamenco

Le flamenco n’est pas, et ne sera jamais une musique populaire, une de ces musiques d’ambiance qu’on écoute en faisant son footing ou en lisant le journal. Et cela alors que beaucoup de gens continuent de penser qu’il s’agit d’une musique facile, d’une musique de variété, voire d’une musique de danse pour s’encanailler aux petites heures de l’aube en discothèque, en compagnie de deux Gitans et trois voyous d’autant plus difficiles à distinguer les uns des autres car, chacun le sait, tous les Gitans sont des voyous. Les clichés les plus bêtes sont les plus résistants, et il ne servirait à rien de prétendre la main sur le cœur qu’on n’a jamais vu un Gitan le couteau au poing.

Armons-nous plutôt de patience pour plonger, non dans la nuit des voyous, mais dans celle, combien plus ténébreuse, de l’histoire gitane au fond de laquelle se perdent les origines de cet art sublime : L’art flamenco.

Partis des Indes il y a deux milles ans, les Gitans traversent ces pays les uns après les autres que l’on nomme désormais Afghanistan, Iran, Turquie, Puis pour certains la Haute-Egypte, et pour d’autres la Grèce, la Yougoslavie, la Roumanie, la Hongrie puis la Bohême, et enfin toujours à pied, l’Allemagne, la France, et l’Espagne pour se poser face à la mer d’Andalousie.

Ils s’installent au sein du peuple andalou mais ne  parviennent pas à s’y fondre. Méprisés, redoutés voire haïs malgré la bonne volonté avec laquelle la plupart d’entre eux embrasse spontanément la langue espagnole, la foi catholique, les Gitans constituent-tout comme les Noirs, il y a peu, dans le sud des Etats-Unis où ils ont crée le blues-une minorité qui n’a cessé d’être exposée depuis le XI e siècle à toutes sortes de tracasseries et  persécutions.

La raison profonde en est leur nomadisme qui leur permet d’échapper aux contrôles de police.

En 1539 sont expédiés aux galères ceux qui ne peuvent justifier d’un domicile fixe. En 1619 ils doivent renoncer à leurs vêtements traditionnels, leurs noms de famille et leur langue maternelle, le kalo. En 1633 sont condamnés au travail forcé ceux pris en flagrant délit de vagabondage, toute réunion de gitans, publique ou privée, est interdite, et le mot Gitan est interdit lui-même. En 1745 les gendarmes sont autorisés à pénétrer dans les églises pour arrêter les Gitans qui s’y sont réfugié. En 1749, la décision est prise de les enfermer tous, hommes et femmes séparés afin de les empêcher de se reproduire. En 1783 Charles III décide enfin de rompre avec cette politique de persécution, mais les Gitans ne doivent porter aucune marque distinctive, et le terme « Gitan » reste maudit. Et sans doute est-ce parce que le mot « gitan » reste légalement imprononçable que les musiciens choisissent le mot flamenco pour se désigner eux-mêmes et leur musique, et ce, en souvenir de leur engagement volontaire dans les opérations militaires aux Pays-bas espagnols, c’est à dire nos Flandres d’aujourd’hui.

Mais le chapitre précieux à retenir de cette histoire est que le flamenco est né d’une rencontre, d’un métissage, d’une fécondation entre deux traditions musicales, celle des Gitans et celle des Andalous.

Le flamenco ne s’apprend pas dans les livres mais dans la vie car il n’est pas seulement une musique mais, avant tout, une manière d’être, un état d’esprit.

Et pour finir, quelques mots de Tomas Borras :

« Etre flamenco c’est avoir une autre chair, une autre âme, d’autres passions, une autre peau, des instincts, des désirs ; c’est avoir une autre vision du monde, un grand sentiment tout autre, c’est posséder le destin dans la conscience, la musique dans les nerfs, la fierté dans l’indépendance, la joie dans les larmes ; c’est la peine, la vie et l’amour porteur d’ombre. Etre flamenco c’est haïr la routine et la méthode du castre ; C’est enfin s’imbiber dans le « cante », dans le « fino », et dans les baisers. »

 

Claire grandit au sein du milieu artistique. Elle passe

son temps libre à regarder discrètement répétions et spectacles des

comédiens musiciens et danseurs. Dés l’âge de 5 ans elle pratique

théâtre et danse, et s’investit dans l’étude de la musique à partir de l’âge de 15 ans.

Elle découvre tardivement la danse flamenca à l’âge de 26 ans, mais ce fut un véritable coup de

foudre ! Des cours lui sont confiés dés 2004 et met en place l'école de danse flamenca « Tres

golpeS » en 2005 qu'elle tient jusqu' 'en 2020.

Elle prend le chemin de l’Espagne ou de Paris plusieurs fois par an pour rejoindre

« los Maestros »(El Guïto, Carmen la Talegona, La Tati, José Maya, Javier Lattore, La Truco,

Pastora Galvan, Alfonso Losa...)

Durant ces 16 années, où elle est appelé Cala, elle enseigne les techniques et la philosophie de cette

danse et retransmet les chorégraphies qu’elle créées. Elle intervient régulièrement auprès des

écoles, médiathèques, troupes de théâtre, pour des conférences, découvertes, animations ou création

de chorégraphies. Danseuse pure et élégante, elle fait l’unanimité auprès de ses élèves pour sa

simplicité, son sens de la pédagogie, sa patience et sa capacité à s’adapter à tous les niveaux. De

par son professionnalisme, ses qualités humaines et ses compétences, elle ouvre la possibilité à

chacun de s’épanouir à travers le flamenco.

Elle créé des spectacles ou répond aux appels de chorégraphes et musiciens.

Aujourd'hui en pause professionnelle artistique elle continue à danser « por rumba » avec les

musiciens qui l'entourent lors de soirées ou de manifestations, pour le plaisir, la vie, l'amour.

Téo est un artiste « pas comme les autres »…

C'est à 17 ans qu'il commence la guitare et se découvre la passion du Flamenco, influencé par les

sonorités des Gypsy Kings, Manzanita, Camaron, Paco de Lucia.

Le Flamenco est une musique riche et complexe :

« J’ai découvert à travers elle, l’expression d’une passion, mais aussi la possibilité d’une

communication intime avec le public. »

Autodidacte, il développe une technique de rumba qui lui est propre, et depuis 1991, mène une

carrière solo en France et à travers le monde ( Canada, Amérique du Sud, Caraïbes, Grèce, Maroc,

Espagne, Royaume-uni, Côte d'ivoire, Sri Lanka, Thaïlande...) où il rencontre et collabore

avec Manuel Malou, Jean-Baptiste Marino, Lionel Suarez, les Gypsies, Lenny Escudero, Balbino

Medellin, Bobby Dirninger, les Trois Cafés Gourmands, ou encore Super Furry Animals.

Cet aficionado de la scène, qui a réussi à faire de sa voix un formidable outils de communication

des émotions, qui nous fait voyager, nous emporte à chacun de ses concerts dans un tourbillon

d’énergies, dans la joie et la fête…

De 2005 à 2010, il créé son établissement à Limoges (Haute-Vienne) : la "Casatéo". Dans cette

aventure humaine, il invitera dans la région de nombreux artistes du flamenco et de la rumba

flamenca, avec lesquels il enflammera les nuits Limougeaudes.

De 2010 à 2011, lors de sa tournée dans les Caraïbes, il sort son premier album "Alma".

De 2011 à 2013, l'association Almatéo est créée, dans le cadre de laquelle, il organise des spectacles

en montant des formations musicales sur mesure (ensemble de cordes, spectacles flamenco,

spectacles rumba, spectacles gypsy,...) et notamment en partenariat avec des organismes caritatifs.

En 2014 il enregistre deux compositions à l'Astoria Studio à Londres chez David Gilmour.

Et ! Depuis toujours sur la Route...

 

 

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