L'Abbaye cistercienne de la dite "Séauve Bénite" fut construite vers 1200. Les comtes du Forez ainsi que les barons de Saint-Didier assurent la protection du couvent. Au 18 è siècle, l''Abbaye est un riche monastère. Le monastère de Clavas en Velay est supprimé faute de revenus en 1767et uni à celui de la Séauve Bénite. Marguerite Laure Fumel (1765-1792), dernière abbesse de Clavas devient alors abbesse de Séauve Bénite.
L'abbaye de la Séauve Bénite au XVè siècle
Blason de la Séauve Bénite
A la révolution, Joseph Balthazar Bonnet de Treiches acquiert les bâtiments monastiques et l'église abbatiale. Il fait démolir le sanctuaire en préservant toutefois le bras droit du transept qui deviendra après restauration en 1862 l'actuelle chapelle Sainte Marguerite.
Sainte-Marguerite
Oratoire Sainte-Marguerite
La chapelle Sainte-Marguerite, anciennement dans l'enceinte de l'abbaye
Le tombeau de marbre et les restes de Sainte Marguerite disparaissent. Les bâtiments du couvent sont conservés car l'acquéreur prévoit d'y établir un grand atelier de tissage.
En 1894, l'abbaye est vendue à la société Cathaud qui y installe une importante production textile.
En 1971, l'imposant ensemble architectural devient propriété communale. Il est le seul témoin de la vie cistercienne en Velay. En 1993, l'Abbaye cistercienne de la Séauve sur Semène est classée monument historique et des travaux de réhabilitation sont entrepris.
En 2001, le monument devient résidentiel. 47 logements sont créés. La Communauté de Communes Loire Semène y installe également son siège et l'espace muséal.
L'espace muséal
Le plafond de la salle du Conseil
L'abbaye aujourd'hui: zone résidentielle
Le déambulatoire
Article de Véronique Ravel